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LES IDEES RECUES 

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J'AI UNE VERTÈBRE DE DÉPLACÉE

La fameuse image de la « vertèbre déplacée Â» ! Elle est une cause courante de consultation. Cette représentation populaire de la dysfonction ostéopathique a la vie dure. Elle est même parfois utilisée par certains professionnels de santé pour aider le patient à mieux comprendre la cause de sa douleur. Rassurez-vous : une vertèbre ne se « déplace Â» pas comme une assiette qui sortirait de sa pile, et si cela arrivait, les douleurs et troubles engendrés nécessiteraient une prise en charge chirurgicale.

Cette formulation exprime en réalité un processus inflammatoire local douloureux, souvent lié à une contracture musculaire ou à une dysfonction articulaire, sans déplacement.
Ainsi, l’ostéopathe ne « replace Â» pas une vertèbre, mais ajuste les différents tissus articulaires et périarticulaires pouvant être responsables de la plainte.

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MON BASSIN EST TORDU

Le bassin est un carrefour osseux formé des os iliaques, du sacrum et du coccyx. Il fait le lien entre la colonne vertébrale, qu’il supporte, et les jambes, intervient dans le processus de la marche, maintient les organes du petit bassin (comme la vessie, l’utérus, et les ovaires…) et offre un lieu d’insertion à des groupements musculaires parmi les plus puissants du corps, comme les muscles fessiers.
À ce niveau siégeront souvent des dysfonctions ostéopathiques. Lieu privilégié d’adaptation de la posture, les blocages articulaires du bassin peuvent être responsables d’attitudes scoliotiques ou d’inégalité de longueur des membres inférieurs. Ainsi, si une jambe est plus courte que l’autre, le bassin peut s’incliner ou se vriller légèrement pour permettre une meilleure mobilité de la colonne vertébrale, donnant cette impression de « bassin tordu ». Il arrive parfois que ces déséquilibres se traduisent par des jupes « qui tournent » ou encore des ourlets de pantalon asymétriques.

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L'osteopathie c'est vraiment de la magie

Arriver chez l’ostéopathe « bloqué », ou même « plié », et en repartir en bon état est parfois assez impressionnant ! 
Les résultats thérapeutiques à la fin de séance diffèrent en fonction du motif de consultation et peuvent parfois être surprenants et immédiats. Le retour à la mobilité, la diminution des douleurs ou même l’équilibrage du corps – après une entrée dans le cabinet avec une épaule plus haute que l’autre ou une inclinaison de tête involontaire – sont souvent les résultats visibles d’une consultation. Pour autant, ils n’ont rien de magique. L’ostéopathe ne fait que redonner de la mobilité aux structures du corps qui, grâce à des manipulations, sont soulagées de leurs contraintes et permettent au corps de retrouver son fonctionnement optimal.

Physiotherapy

L'osteopathie , seulement quand j'ai mal ?

L’ostéopathie joue effectivement un rôle important pour diminuer et traiter certains syndromes douloureux.
Elle prend cependant une place importante dans la prévention de celles-ci en équilibrant et soulageant les troubles parfois silencieux du corps. Ces dysfonctions ostéopathiques silencieuses, présentes au quotidien, peuvent, à la suite d’un facteur déclenchant parfois anecdotique (se baisser pour brancher une prise ou ramasser un stylo, se tourner pour attraper une assiette…) conduire au syndrome de la « goutte d’eau». 
Cet excès de contraintes (liées à des dysfonctions silencieuses articulaires, musculaires, viscérales…) empêche le corps de s’adapter à ce nouveau geste anodin et déclenche un système de réaction de verrouillage de la zone sursollicitée, qui devient tout à coup douloureuse. 
Faire un bilan avec son ostéopathe deux fois par an alors que tout va bien permet ainsi de prévenir l’excès de dysfonctions ostéopathiques « silencieuses » et par là d’éviter ce syndrome de la « goutte d’eau ».

Verre d'eau
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